vendredi 31 août 2012

Un peu d'adrénaline dans votre vie

Nous avons passé des vacances époustouflantes de nouveauté et riches en sensations fortes. Je suis convaincue qu'à partir de maintenant, nous allons avoir du mal à revenir à la réalité. Partir en vacances en chambre d'hôtel va devenir la chose la plus ennuyeuse au monde. Nous sommes changés à jamais. C'est dur, la vie. 

Non, je ne souffre pas de dédoublement de la personnalité. Nous, c'est mon homme et moi, que nous appellerons G, par souci d'anonymat. Et non, il ne s'appelle ni Gontrand, ni Gonzagues, ça sonnerait pas bien "Gontrand et Nomé".

Ils ont même essayé de me faire manger un chapeau
qu'ils avaient piqué à la Reine d'Angleterre,
un jour qu'elle était passée là par hasard.
Nous avons déjà essayé les vacances sauvages. Nous prenions une tente, un réchaud, une table de camping, un matelas pneumatique, des vêtements de rechange, à manger et nous allions sur un emplacement préalablement réservé dans un camping ombragé avec piscine. Je sais : de la pure folie. Nous avons le goût du risque. C'est comme ça que G a développé un nouvel art martial super efficace pour tuer les insectes en plein vol. Impressionnant, je vous assure. Encore plus risqué, il nous arrivait de prendre la voiture pour nous rendre au supermarché local, inconscients que nous sommes. Sans être vaccinés ni nous être informés au préalables des risques sanitaires dans les Alpes Maritimes, nous partions insouciants au contact des locaux, prêts à découvrir leurs mœurs et leur culture. 
Nous avons eu du mal à le retrouver,
il était là incognito.
Mais finalement, ça n'était pas assez pour nous. Nous avons survécu à leur nourriture, leurs bestioles, et nous avons même réussi de façon étrangement naturelle à rentrer en communication avec les indigènes. Ca n'était pas assez d'aventure. Nous sommes donc naturellement partis à la recherche de plus d'adrénaline. Avons même réussi à remonter la piste de notre vénéré Jack Bauer, qui poursuivait des terroristes en flagrant délit de port de crocs en pleine rue et en plein jour.
Nous avons finalement pu rejoindre son domicile. Malheureusement pour nous, c'était la pub. Du coup, il était parti faire caca. Parce que ce pauvre Jack, il n'a le droit de manger, boire et faire ses besoins que pendant la pub. Le reste du temps, 24h/24, il doit courir après des terroristes plus vils les uns que les autres et en plus, il est filmé. De quoi péter un câble. Nous avons préféré nous éclipser avant qu'il découvre que nous avions fraternisé avec des indigènes portants eux aussi des crocs. Il aurait pu devenir vraiment méchant.

G & The S en exploration d'un lieu très secret
du Nord de l'Angleterre : une partie du mur
d'Hadrien non encore foulée avant nous.
L'année suivante, toujours plus aventureux, nous avons décidé d'aller voir ce qui se passait dans le Nord. Loin, là-bas, près du mur d'Hadrien. Pour commencer, nous avons pris l'avion. Nous espérions secrètement que notre ami Jack serait là pour tenter de détourner un détournement d'avion. Mais non. Même pas. Nous étions entourés de gens étranges avec des oreilles toutes rondes et noires sur le haut de la tête. Ils avaient l'air un peu sonnés. Nous avons entendu qu'ils venaient de Disneyland. Avons décidé qu'on pourrait y faire un tour un de ces quatre, pour mener l'enquête. Aurions presque fait demi-tour si notre agent infiltrée ne nous attendait pas pour notre mission chez les Geordies. Notre agent infiltrée - nous l'appellerons The S pour plus de commodité - avait réussi à se faire accueillir chez l'habitant et pouvait de ce fait observer les mœurs indigènes en toute tranquillité. Elle a pris d'immenses risques en se familiarisant avec le supermarché et la nourriture locale. En quête de sensations fortes, nous avons bien évidement fait de même. Nous avons même été jusqu'à côtoyer des habitants à quatre pattes et à partager avec eux - plus ou moins volontairement - notre maigre pitance durement acquise. G a même été jusqu'à essayer de conduire une voiture du mauvais côté de la route. Nous n'avons même pas eu d'accident. Bizarrement, là-bas, tout le monde fait ça. Finalement, on était un peu déçus.

nous avons tout de suite lu dans ses yeux
que quelque chose clochait
A part la côte sauvage où j'ai vaguement essayé de me noyer l'année dernière en mettant les pieds dans l'eau - c'est vous dire si c'est dangereux, même G n'a pas osé y mettre les pieds, c'était trop de sensations fortes pour lui - nous n'avons pas fait grand chose pour notre dose d'adrénaline. Nous avons donc décidé cette année de réitérer notre immersion entre le 17 et le 33, pays oh combien réputé pour sa dangerosité. Et nous n'avons pas été déçus. A peine arrivés à Bordeaux, nous avons rencontré un cheval apeuré au pied d'une piste de pétanque géante. Autour de lui, des mecs se roulaient par terre dans une piscine. Nous avons tenté d'interroger l'équidé, mais il ne semblait pas disposé à nous répondre. Nous avons supposé qu'il était sous l'emprise d'un quelconque psychotrope puissant. Immédiatement, nous avons voulu nous en procurer pour avoir de nouvelles sensations fortes. Nous avons donc remonté la piste que semblait indiquer le cheval jusqu'à un parc. Il avait l'air tout à fait normal, ce parc, au premier abord. Sans doute une couverture pour que les flics l'évitent. Mais nous nous y sommes tout de même aventurés. Et nous n'avons pas été déçus !
une main géante
protégeait l'objet
de notre enquête
Dans ce parc, il y avait plein de bouteilles géantes. Nous n'avons malheureusement pas pu nous approcher assez pour tenter d'en ouvrir une discrétos. Nous avons bien essayé de faire diversion, de jouer les touristes en allant photographier les oies et en visitant le jardin botanique, mais rien n'y faisait, les autochtones ne quittaient pas les lieux. Nous restons convaincus que ces objets disséminés dans le parcs contenaient le précieux psychotrope qui faisait se rouler les gens au pied de chevaux apeurés, mais nous n'avons pas pu le tester. C'est quand même dommage.
A fond dans notre immersion, nous avons même décidé de prendre le tram, pour écouter un peu les conversations et voir si nous pouvions trouver une piste nous indiquant comment récupérer du psychotrope bordelais. Apparemment, là-bas, ils appellent ça du vin. C'est finalement dans une grande surface locale que nous avons pu nous en procurer une bouteille. Malheureusement, quand nous avons voulu essayer la substance magique avec des amis, cela ne nous a pas donné envie de nous rouler dans un bassin ni de faire peur aux chevaux - il y en avait pourtant aux alentours. Autant vous dire que nous étions déçus.

Finalement, nous étions prêts à rentrer à la maison un peu frustrés de notre aventure. Les sensations fortes n'avaient pas été au rendez-vous, nous projetions même d'aller faire un tour dans les Vosges la semaine suivante - c'est vous dire si nous étions désespérés. Et là, au moment où nous nous y attendions le moins, l'impensable miracle s'est produit. Nous avons eu une montée d'adrénaline sur le chemin du retour. Une sensation incomparable. Mieux que de courir après Jack Bauer ou d'enquêter sur les Geordies. Nous avions tout d'un coup un aperçu magnifique de ce que ça fait que de braquer une banque juste pour le plaisir des sensations fortes. Que je vous explique, vous allez être jaloux.

Il faut savoir en préambule que la voiture de G a un moteur de vitre qui ne fonctionne plus, et bien évidemment, c'est côté conducteur. Cela oblige donc à ouvrir la portière à chaque fois que l'ont doit prendre un ticket ou payer quelque chose. Je suis au volant au moment de repartir. Nous nous arrêtons au péage. Un ticket sort de la machine à ticket. Je me gare, tranquille. Prends le temps de me détacher, de mettre le point mort et le frein à main. G me dit de me dépêcher quand même mais il n'y a personne derrière pour klaxonner et je vais me taper au moins 2h de route avant le prochain arrêt, j'en profite. Un peu trop. La machine, peu patiente, ravale le ticket. Qu'à cela ne tienne, curieuse et pleine de ressources, j'appuie sur le gros bouton marqué "ticket" et la machine me revomit le bout de papier. La barrière se lève. Je remonte en voiture, tend l'objet tant désiré à G. Et là, le feu passe au rouge. Je regarde G, lui dis
- Tiens c'est bizarre, le feu est passé au rouge
- Ouais ben dépêche-toi
Et me voilà à devoir démarrer alors que je n'ai même pas encore bien rattaché ma ceinture. Et là, à peine avons nous franchi le feu qu'une sirène d'alarme se déclenche. Comme si nous venions de cambrioler le machin. Après un instant d'hésitation, je rattache ma ceinture et nous décidons de filer à toute allure en direction de la maison - nous avons roulé à 130km/h sur autoroute, de la pure folie. Mais quelles sensations fortes, de déclencher la sirène d'alarme du péage !

Arrivés à l'autre bout, nous devions payer, sans doute le prix pour l'animation du début du parcours. Nous étions très déçus de l'organisation car aucun bruit strident n'a retenti. Pour tromper notre déception et afin de prolonger les vacances avant de rentrer, nous avons décidé de tenter l'intoxication alimentaire en allant au Mac Ré du coin. Nous n'avons même pas été malades. Les voyages d'aventure, c'est plus ce que c'était.

lundi 20 août 2012

Coussins poilus

je parie que ceux-là ne s'épilent pas sous les bras...
Pour que mon clic-clac bleu et jaune soit assorti aux nouvelles couleurs du salon (en rouge et noir, j'affronterai ma peur...), j'ai acheté une housse de clic-clac et j'ai tricoté des housses de coussin avec de la laine poilue...C'est des rectangles en jersey tout bête, tricotés très lâches. Finis en une dizaine d'heures, à peine.

dimanche 19 août 2012

Je fais de la muscu mais je me soigne

(désolée pour les anciens lecteurs, je ressors le peu de contenu que j'ai pu sauver. Edit en bas de page pour ceux que ça intéresse)

Il arrive un moment, quand on veut perdre du poids, il faut se bouger le c...
Il arrive un moment, quand on est casanier, il faut le faire chez soi.
Il arrive un moment, quand on est réaliste, on se rend compte que, malgré les conseils "minceur" des magazines périmés de la salle de pause au boulot, passer l’aspirateur ne brûle pas des masses de calories et ne fait pas un ventre plat.
En plus, l’aspirateur, ça me saoule.
Passer le balai aussi.

Cette réflexion intense, menée suite à des mois d’observation, tests en milieu naturel et autres analyses m’a permis de dresser une liste des sports que je pouvais décemment pratiquer chez moi.

1) la course à pied. Le couloir est assez long, il est tout à fait envisageable de faire des allers-retours à un rythme intensif. Bon. J’habite pas Versailles non plus, en trois foulées je dois faire demi-tour. Pas cher, mais peu efficace. En plus je préfère le vélo. Mais avec le vélo, c’est pire.
2) la corde à sauter. Ben euh ouais, la classe sauf que je n’ai pas de pièce assez grande. Enfin si. Mais il faudrait les vider. J’accorde que vider les pièces constitue un exercice non négligeable mais si en plus il faut les re-remplir à la fin de chaque séance ça risque de devenir case-bonbons rapidement. En plus, moi, la corde, elle veut pas que je saute par dessus. A chaque fois elle se prend dans mes pieds. Question de fierté, je pense.
3) le stepper. ah ouais en plus j’en ai un tiens, trop la classe. Sauf que depuis le temps que je l’ai, je dois élaborer des stratégies de plus en plus poussées pour parvenir à rester dessus plus de 5 minutes. Pas que je trouve ça difficile ou très éprouvant, simplement, je m’ennuie. Mais jouer à Sonic permet de pallier au problème.
4) la musculation. "Quoi mais t’es cinglée tu veux devenir une nageuse Est-Allemande ?" Rassure-toi cher lecteur, ça n’arrivera jamais. D’une part parce que l’Allemagne de l’Est n’existe plus, d’autre part parce que je ne nage que la brasse, et pas bien en plus.

L’alternance stepper pour brûler les graisses et musculation pour modeler le corps semble un compromis efficace. De temps en temps un coup de piscine, on ne sait jamais, j’aimerais bien visiter Berlin, un jour. Avec un régime, bien entendu. Parce que tu peux faire des séries d’abdos autant que tu veux, cher lecteur, si y’a du gras dessus t’auras des abdos en béton...Avec du gras dessus.

Il est vrai que faire de la musculation, même au poids du corps (sans machines et sans poids), rend un peu cinglé. On calcule son apport en protéines pour bien nourrir ses mumuscles, on calcule combien de séries de combien de répétitions on doit faire de chaque exercice, on calcule combien de secondes on doit se reposer entre chaque exercice , on calcule combien d’heures on doit dormir et combien de temps on doit laisser entre chaque séance de muscu. Au final, je suis bien contente d’avoir fait un bac ES et pas L, sinon je pense que je n’aurais pas les bases suffisantes.

Après un certain temps, on calculera aussi combien de poids on a perdu (ou gagné, c’est selon), combien de cm de tour de - insérer la partie du corps à mesurer - on a pris ou perdu. Et en plus on est très très fier du résultat. On se met à constater dans la glace que "Eh t’as vu ? Mais si, là, oui, là on voit un peu mieux le..Non tu trouves pas ? Oh mais qu’est-ce qu’en t’en sais toi, hein ?"

Alors oui, il faut faire attention. Sombrer dans la folie du culte du corps n’est pas loin. Se motiver, oui. Faire ses séances en maillot de bain pour voir les muscles travailler en direct live...C’est peut-être pas la peine. De même, si tu commences à t’enduire d’huile et à prendre des poses pour faire ressortir tes muscles sur la photo - parce qu’en plus tu fais des photos - c’est peut-être que ça t’es monté à la tête. Ou que tu es culturiste professionnel, auquel cas, pas de souci, vie ta vie, profite de tes beaux biscotos.

Par sécurité, j’ai donc décidé de ne pas faire de photos. Comme ça je ne suis pas tentée de prendre des poses pour montrer mes muscles dessus. En plus on les voit pas, mes muscles. Y’a du gras encore, dessus. Mais bon quand même, t’as vu ? Là. Mais si, là ! Mais si...Ce muscle là. Oui...Ben il est mieux dessiné, non ?

- Edit - Après un an de muscu + régime adapté, j'ai perdu 6 kgs et 1 taille de pantalon. D'aucuns diront que c'est pas énorme mais j'ai pris pas mal de muscle, et ça pèse lourd. Donc je me suis affinée, mais sur la balance, c'est pas exceptionnel. Je continue parce que j'ai pris l'habitude de faire du sport et j'ai encore un peu de ventre à perdre...Ah, ce ventre !

J'ai maigri d'endroits d'où je ne savais même pas que j'avais du gras. Genre au niveau des clavicules, entre les omoplates. Mes super mollets de marcheuse avaient du gras insoupçonné, eux aussi. J'ai fondu de partout, parce que le corps il fait ça bien, il prend partout. Du coup, là où y'en avait le plus, y'en a encore. Mais bon. Je suis plutôt contente, au final. Et je suis convaincue, même si c'est plus long, que c'est beaucoup plus sain que les régimes Dukon...

Et non, je ne ressemble toujours pas à une nageuse est-allemande. Par précaution, je vais peut-être quand même éviter la piscine...

SchwarzyNomé(nale)

samedi 18 août 2012

Labyrinthe vert

Et ces derniers temps, y'a des moment où je me suis vraiment beaucoup emmerdée...
d'accord, ça ne sert à rien. Mais c'est joli, non ?

vendredi 17 août 2012

Labyrinthe bleu

Quand je m'emmerde, il m'arrive de dessiner des labyrinthes sous corel draw...
entrée en bas à droite, sortie en bas à gauche...

mardi 14 août 2012

Pull bien chaud et tout doux

Je ne comprends pas, mon homme est vraiment ingrat. Je lui ai fait ce pull magnifique, et il ne le porte pas tous les jours ! Il ne fait que 31° dehors, il pourrait faire un effort, quand même...

Mon homme non plus n'a pas de tête.
Mais il a une barbe.
C'est bien aussi.
réalisé aux aiguilles en jersey envers, côtes pour le col.

tricoté devant dragon age 2
et Breaking bad saison 3...

lundi 13 août 2012

Faites entrer le RPG dans votre vie quotidienne

Cet article s'adresse en particulier aux copains/copines de joueurs/joueuses qui désespèrent de les voir lâcher leur console pour venir s'occuper de choses tout aussi intéressantes comme tendre le linge ou faire à manger.

Pour les néophytes et pour faire simple un RPG (Role Playing Game) est un jeu qui s'intéresse beaucoup à l'histoire et au développement, à la personnalisation du personnage. Il en existe des tas de sortes, mais là on s'en fout, nous on va s'intéresser au développement du personnage. En général, au fil du jeu, le personnage gagne de l'expérience. Selon le jeu, il va "acheter" des compétences pour être meilleur dans un ou l'autre domaine proposé ou développer ces compétences en les faisant. Tu noteras, cher lecteur, que cette dernière possibilité se rapproche de la vraie vie. Ben ouais. C'est là que ça devient intéressant.

pour t'aider, à piéger le joueur,
voici une jaquette à imprimer.
glisse-la dans une autre boîte de jeu,
il n'y verra que du feu.
Nous appellerons le jeu "Housekeeper". Les jeux ont toujours un nom en anglais non traduit. Avec un peu de chance, ton homme ne saura pas ce que ça veut dire et n'y verra que du feu.

Il suffit de faire croire à ton homme que c'est un nouveau type de jeu très immersif, où il va pouvoir développer un personnage comme il l'entend. Tu peux éventuellement lui offrir un disque dans une boîte verte pour le motiver un peu plus. Ajoute un torchon de cuisine et ça fera un collector. De mon expérience, le joueur de jeux vidéo est assez naïf, il devrait facilement mordre à l'hameçon. Si ce n'est pas le cas, dis-lui que tous ses potes y jouent. Si ça ne marche pas, ajoute qu'il peut débloquer plein de G. Toi, tu ne comprends peut-être pas mais lui, ça va le rendre euphorique. Ensuite, tu expliques. Il joue un personnage qui peut développer des compétences exceptionnelles rien qu'en progressant dans chaque tâche. Il part niveau 0 partout. Mais il va progresser très vite. Pour preuve, prends un domaine dans lequel il est très doué (te faire chier, démarrer sa voiture sans caler, lacer ses chaussures...) et là tu lui dis "mais si, regarde tu es déjà niveau 10 en [insérer ici le nom de l'activité choisie] et 10, c'est le maximum !

Ensuite, il te suffit de créer autant de compétences que ce dont tu as besoin. Par exemple, chez moi, il y a 
- préparation de repas
- cuisine
- lessivage
- lavage de vaiselle
- ménage
- rasage
- ponctualité
- réactivité

Au début, il faut attribuer les points rapidement, sinon le joueur risque de se démotiver. Donc, si ton homme a réussi à prendre un barquette surgelée et à la mettre au four pour la manger, il passe niveau 1 en préparation de repas. Si tu l'appelles à table et qu'il vient en moins de 15 minutes, il gagne 1 niveau en réactivité. S'il répond à ta question sans que tu aies eu besoin de la répéter, il passe direct niveau 2. Pour le niveau 3, il devra venir en moins de 10 min...etc.

Là tu vas me dire "Bon ok, ça marche pas mal, mon abruti d'homme a mordu à l'hameçon, mais si je lui donne un point à chaque fois qu'il accroche une chaussette, il sera niveau 10 en 30 minutes et après tintin pour qu'il revienne tendre le linge". Mais non ! C'est ça qui est merveilleux avec les RPG. C'est qu'il est de plus en plus dur de passer au niveau supérieur. Au début c'est tout facile, tendre 1 chaussette, par exemple pour le lessivage, mais pour passer du niveau 9 au niveau 10, tu peux décréter qu'il faut tendre le linge 30 fois de suite spontanément. 

Parce que, oui, ce que j'avais oublié de te dire, c'est que le jeu n'existe pas. Donc tu crées les catégories que tu veux, tu mets les barèmes que tu veux et tu attribues les points quand tu en as envie. Assez souvent pour le motiver, assez peu souvent pour...le motiver dans la durée. Si vraiment il réclame, tiens un tableau afin qu'il ne vienne pas réclamer les points n'importe quand, surtout que tu risques de te perdre dans tes comptes.

Et bientôt, tu verras, ton homme sera à chaque occasion en train de comparer ses points à "housekeeper" avec tous ses amis virtuels. Ah, et j'oubliais, le petit plus de motivation...les fameux G. Si tu n'es pas sûre de ce que c'est, demande-lui, il t'expliquera mieux que moi et croira que tu t'intéresses réellement à son univers, il sentira moins le piège venir. Donne lui 5G quand il débloque son premier niveau 1 puis 100G à chaque niveau 10. L'avantage des G, c'est que pas mal de joueurs, une fois qu'ils en ont débloqué un peu, ils veulent tout faire. Se sentent obligés de "terminer le jeu". Si tu te débrouilles bien, tu devrais être tranquille un moment.

Sur ce, bon Housekeeper, les amis !

dimanche 12 août 2012

Petit haut troué

De l'époque où je ne jurais que par le crochet...

Ce qui est bien, avec les trous, c'est que
ça fait des courants d'air quand il fait chaud.
Honnêtement, je sais que je l'avais fait d'après un modèle mais je ne saurais plus dire quoi exactement. Il a au moins 5 ans, je 'lai ressorti d'un fond de tiroir. Mais il est joli, je trouve.

samedi 11 août 2012

Le gommage au miel et au sucre

C'est un gommage pour le corps.

Je vois d'ici le lecteur pervers qui se dit "cool elle nous a mis une photo pour le masque au chocolat, si c'est un gommage pour le corps et qu'elle met une photo..."Eh ben non ! Et puis quoi, encore ? La seule photo de moi nue que tu peux espérer voir un jour ça sera la photo de mes pieds nus. Et encore. Si t'es sage.

J'ai un super gommage de chez "belle à croquer" chez qui je prends d'ailleurs aussi tous mes produits pour le visage à manger. C'est assez sympa, à la fois doux et efficace, j'aime beaucoup. si tu as 12€ à dépenser pour environ 4-5 gommages, je te le recommande chaudement.

Si, ce mois ci, comme c'est mon cas en août, tu préfères te réserver 12€ pour payer l'essence de ta voiture pour aller bosser - activité autrement plus futile que de s'occuper de son corps, j'en conviens, mais on ne se refait pas - tu peux te faire un gommage efficace pour trois kopecks.

Pour tout le corps - sauf parties sensibles évidemment - j'ai pris :
- 2 cuillères à soupe de miel
- 2 cuillères à soupe de sucre en poudre

Attention, le sucre c'est quand même vachement abrasif. Donc, surtout, ne pas appliquer sur le visage et ne pas faire plus d'une fois par semaine. Le principe : tu mets ton miel et ton sucre dans un récipient et tu pars sous la douche. Ca sert à rien de mélanger, tu vas t'en mettre plein la cuillère ou pire plein les doigts et après t'auras l'air d'un ours empoté qui vient de piller une ruche. Une fois sous la douche, tu ajoutes un peu d'eau, tu mélanges et tu t'en tartines le corps en frottant mais pas trop. Tu sentiras rapidement pas toi même que les grains de sucre font très bien leur boulot sans en faire des tonnes. Et le truc trop génial - parce que franchement, moi au départ ça me faisait peur - c'est que ça colle pas ! Et pour peu que tu aimes le miel ben, ça sent bon le miel. 

Ensuite tu rinces, tu prends ta douche normalement avec un savon hydratant et pof ! t'as la peau toute douce. Si c'est pas la classe, ça...

jeudi 9 août 2012

Débardeur à trous-trous

Tricoté en jersey envers et point fantaisie.

J'ai 83 grains de beauté sur les bras.
Tu peux les compter si tu veux.
Finitions au crochet. J'ai dû faire une bande plus large que prévue au niveau de la "goutte", parce que ça ne cachait rien du tout...

Tricoté en partie pour m'occuper le midi, quand je n'avais pas le droit de lire parce que j'allais chez l'orthoptiste le soir.

Pull printanier

Ouais, ca flashe un peu. Mais bon, c'est le printemps.
Toujours fait selon un modèle, en jersey envers et trous.
D'aucuns diront que je ne sais pas tricoter parce que, hein franchement, j'ai quand même fait des trous de partout. Ben n'empêche, les trous, c'est le plus dur à faire...

Des p'tits trous, des p'tits trous...














Modèle réalisé en partie sur un stepper. Ca tangue un peu mais on s'habitue.

mardi 7 août 2012

Après, il y a aussi les sports qu'on ne comprend pas trop bien

Pour faire suite à ma fabuleuse analyse du sport comme développement efficace de l'instinct de survie naturel de l'être humain , j’aimerais tenter d'analyser avec toi, cher lecteur, tous ces autres sports qu'ils mettent aux JO et que, vraiment, on a bien du mal à comprendre où ils veulent en venir.

D'abord, il y a le tennis. C'est un peu la même histoire que les mecs qui doivent se battre pour un ballon. Sauf que là, le but du jeu n'est pas de garder le ballon. Le ballon est beaucoup plus petit, du coup on appelle ça une balle et on tape dedans avec un machin qui ressemble vaguement à une poêle mais avec des fils à la place du fond. Les mecs passent leur temps à se renvoyer la balle comme une patate chaude de part et d'autre d'un filet. Des fois, il y en a un qui la rate. Alors l'autre marque un point. Mais pas toujours parce qu'en plus il faut mettre la balle entre les lignes. Il est aussi recommandé de pousser des petits cris, surtout si l'on est une femme. Mais ce n'est pas obligatoire. Bon, c'est rigolo à regarder mais l'application dans la vie quotidienne, c'est zéro. A moins que ça se soit une allégorie très détournée du lancer de crêpes à la poêle. Je ne vois que ça...
Mais il y a encore plus con. On prend les mêmes bases sauf qu'au lieu de mettre une balle, on va mettre un volant. Ca s'appelle le badminton. Mais méfie-toi, ami lecteur. Ce n'est pas parce que ça s'appelle un volant que ça vole. Bien au contraire. Le machin, à peine on a tapé dedans qu'il prend la direction du sol. Aucune originalité. Il va toujours, irréversiblement, vers le sol. Les mecs essaient bien de s'évertuer à tenter de le garder en l'air, de lui faire prendre des directions aléatoires. Mais le volant, il a décidé que non, il ne défierait pas la gravité. Parce qu'encore, au tennis, les types ont compris que la balle tombe, mais c'est pas grave, ils tapent dedans quand même. au badminton, si ça tombe, c'est foutu. Alors les types ils s'épuisent à essayer de taper super fort dans un truc qui vole pas pour tenter de faire changer d'avis ce foutu volant qui a décidé de toujours retomber. Ils ont même essayé de changer le volant. Mais c'est un club. Ils font tous pareil, les salauds. Ca serait quand même plus rigolo, si un jour un volant - tiens appelons-le Roger - décidait que, non, lui il ne retomberait pas tout de suite sur le sol, il irait d'abord faire un petit tour dans le public voir la couleur de la culotte des filles en jupe. Les deux gugusses, sur leur terrain, ils auraient l'air malins, à attendre Roger. Mais ça aurait le mérite d'être rigolo. 

Après, il y a la course de vitesse en cyclisme sur piste. Alors attention, le cyclisme, je respecte. Plutôt que de se fatiguer à essayer d'échapper à l'ours à pied, l'homme a inventé une machine qui lui permet d'aller plus vite et à moindre effort. C'est génial. C'est comme l'aviron dans l'eau pour échapper aux requins. Moi je dis respect. C'est un beau sport, ça. Utile. Mais il a fallu qu'ils corrompent le truc et le rendent totalement futile. Déjà, ils ont décidé que les cyclistes iraient courir sur une piste ovale. C'est complètement con. Quand on essaie de fuir un ours, on évite de repasser plusieurs fois au même endroit. Si l'ours est pas trop bête, au bout d'un moment, il va juste s'arrêter et t'attendre sagement, et là, c'est toi qui auras l'air idiot, alors que tu avais la supériorité de la machine. Bon, ils ont enlevé l'ours, mais niveau motivation, c'est moyen. D'ailleurs, on le voit bien que le coureur est frustré. On le met sur son vélo et là, avant le départ, y'a toujours un mec juste à côté de lui, qui lui parle et lui fait un câlin. Et le cycliste il dit "mais je veux pas y aller, c'est nase, je veux une route, moi, sentir les dangers de la nature". Et l'autre de lui faire un câlin "mais non Gégé, t'inquiète, c'est parce que l'assurance elle a demandé, parce que si tu te faisais dévorer par un ours, ça ferait quand même un peu désordre, après faudrait interdire les jeux aux moins de 18 ans à la télé". Puis comme Gégé ne veut toujours pas partir, son copain finit par le pousser et là, s'il ne veut pas se casser la figure, il n'a pas d'autre choix que de pédaler. Dans le même temps, il y a le concurrent de Gégé - appelons-le Günter, les JO c'est international - un peu dans le même état d'esprit, qui est parti juste derrière. Donc là, Günter va jouer le rôle de l'ours qui pourchasse Gégé. Sauf qu'ils ne sont vraiment pas motivés par la piste. Ils ont bien compris que c'était complètement con de tourner en rond. alors ils y vont mollo, Gégé regarde de temps en temps derrière lui pour voir ce que fait Günter. Il se demande même s'ils devraient pas tout plaquer, là et aller se boire une bière, tiens. Puis, d'un coup, Günter se dit que, nan, c'est trop con, allez, hop, j'y vais je suis quand même payé pour ça. Il accélère. Alors Gégé accélère aussi. Celui qui gagne, c'est celui qui finit devant. Mais inventer un sport qui rend les coureurs dépressifs alors qu'on pourrait les mettre sur une belle route avec tous les copains, c'est quand même dommage...

Il y a aussi l'équitation. Encore une fois, on pourrait croire que ça rentre dans la catégorie "instinct de survie". Les mecs, ils ont pas été capables d'inventer le vélo,mais ils ont trouvé le moyen de domestiquer le cheval et de grimper dessus pour aller plus vite. En plus, le bon point, c'est que si tu te fais rattraper par l'ours, tu peux toujours espérer qu'il s'en prenne au cheval et que tu aies le temps de filer discrétos. Ouais. Mais non. Ca serait vrai si c'était de la course de vitesse. Bon ils tiennent compte de la vitesse. Mais ils mettent les pauvres sportifs sur un terrain et lui font faire des boucles et des boucles d'un parcours improbable truffé d'obstacles. On ne leur a jamais dit que le plus court chemin d'un point A à un point B, c'est la ligne droite ? Oui, bon, pas pour les shadoks. C'est un sport shadok, alors ? Non ? bon... Donc les mecs s’échinent à suivre un parcours tarabiscoté et à faire le meilleur temps possible alors que moi, si dans le même temps je pars en courant du point A au point B et que je vais tout droit, je suis sûre que j'arrive avant. Il est vrai que dans les documentaires à la télé, on voit que les animaux prennent parfois des virages pour perturber le poursuivant. Mais pas à ce point, pas autant. Là, c'est juste ridicule. Tout ce qu'ils vont parvenir à faire, c'est avoir le tournis !

En parlant de tournis, la natation synchronisée, c'est pas mal. Ce sport là, il a dû être créé par une dresseuse d'otaries dont toutes les otaries faisaient grève, et qui devait absolument présenter un spectacle sinon elle était virée. Elle a appelé une copine avec elle, pour pas être toute seule comme une con dans une grande piscine, et elle a fait un spectacle. En version JO, ça donne un truc assez bizarre. Deux jeune femmes en maillot de bain à paillettes, surmaquillées - parce qu'il est bien connu qu'on se maquille toujours avant d'aller à la piscine - et avec les cheveux tirés à 4 épingles arrivent sur ce qu'ils appellent la plage. Nous on appellera ça le bord de la piscine, parce qu'il n'y a même pas de sable alors pour une plage, c'est un peu pourri. Les deux filles marchent hyper synchro. Elles avancent les bras et les jambes en même temps, encore plus précises que les meilleurs alignements de militaires surentraînés. Elles sourient, prennent quelques poses bizarres puis plongent dans l'eau. Et là, le but du jeu, c'est de faire des gesticulations inutiles mais bien en même temps. Inutiles parce qu'elles font principalement du sur place. Bon elles plongent, ressortent, agitent les gambettes, mais ça ne nous avance pas à grand chose. Niveau survie, c'est zéro. A moins qu'elles espèrent, avec leurs gesticulations, déstabiliser le requin affamé qui, hésitant entre deux proies parfaitement identiques qui bougent de manière irrationnelle, préférera aller chasser un autre truc "parce que celui-là, vraiment, il bouge bizarre, à mon avis il est malade".

Et je ne te parle même pas de l'haltérophilie, du lancer de marteau, du triple saut...

lundi 6 août 2012

Le sport, c'est le développement de l'instinct de survie dans la vie quotidienne

Avec mon homme, comme on aime bien faire les patates devant la télé, on a pour habitude de zapper pour finir par regarder des re-re-re-diffusions d'émissions de GameOne ou Nolife à l'heure du goûter et même le soir quand on a pas envie ou pas le temps de mettre une série. En ce moment, c'est super, même pas besoin de parcourir 118 chaînes de cuit à l'huile pour trouver quelque chose de potable à la télé, France Télévision nous gratifie d'une diffusion quasi continue des JO de Londres. Et comme c'est à Londres, c'est pas à des horaires improbables genre 2h du matin.

Ce qu'il y a de bien avec les JO, c'est que c'est l'occasion de découvrir qu'il existe plus de 3 sports différents dans la vie. Il n'y a pas que le foot, le vélo et le tennis. Pourtant, les chaînes de télé semblent mener une coalition pour essayer de nous persuader du contraire. Et là, France Télévision nous révèle le pot aux roses. Il existe d'autres sports. Il y a ... le foot féminin !
Toi aussi, cher lecteur, tu te demandes bien ce que ça peut être que ce sport là. Je t'assure, après vérification, il n'a pas été inventé spécialement pour les JO. Et il y a même des gens qui y jouent ! En fait, c'est très simple, c'est du foot, mais avec des filles. Je t'imagine déjà me dire "Comment, mais c'est pas possible, les seuls sports avec des filles c'est ceux où elles sont en collants ou en tutu, d'ailleurs ça ressemble pas vraiment à du sport,ça fait des simagrées, c'est des trucs de filles, quoi !". Et bien tu seras ravi de découvrir qu'en fait il existe plein de sports où les filles ne sont pas en collants ou en tutu. Elles portent des shorts et des tee-shirts et, chose plus surprenante encore, elle savent taper dans un ballon !

Bon, je te vois d'ici me dire "ouais mais bon, le foot féminin, ok mais ça reste du foot. Je t'avoue que la surprise a été grande mais finalement, c'est quand même le même sport, hein. On en est toujours à 3". Attends un peu. Parce qu'une fois qu'on a décidé de mettre un tas de joueurs sur le terrain et de les frustrer en les laissant se disputer un seul petit ballon pour 10 à 22 gaillards il y a des tas de variantes possibles. Bon, moi je suis d'accord qu'il faut apprendre la frustration aux gens mais quand on voit où en sont réduits parfois les joueurs de foot - ils font grève dans le bus parce qu'ils n'ont pas un ballon chacun - je me dis qu'on devrait leur laisser des moments où ils peuvent s'exprimer avec leur petit ballon personnel. En plus, ça ferait plus de boulot aux gardiens de but qui, parfois, ont l'air de se la couler douce. Mais revenons à nos variantes. Le foot, c'est des mecs qui se disputent un ballon pour aller le mettre dans une cage en tapant dedans avec les pieds.
- si les mecs ont le droit de prendre le ballon à la main - mais pas trop quand même - ça s'appelle du hand
- si la cage devient un tout petit panier à peine plus gros que le ballon, c'est du basket. 
- si y'a ni cage ni panier mais qu'il faut aller poser le ballon derrière la ligne du fond du terrain, de préférence en se roulant par terre pour pouvoir faire après de la pub pour de la lessive, c'est du rugby.
Et on peut encore rajouter 3 autres sports, il suffit de rajouter "féminin" derrière chaque nom et pof, c'est pareil, mais avec des filles.

Ca c'était pour les sports collectifs. Après, il y a les sports individuels. D'abord, il y a tous les sports où il faut aller le plus vite possible. Ne me demandez pas pourquoi. Les mecs s'épuisent volontairement pour être plus rapides que le petit copain d'à côté et tout le monde trouve ça normal. Ca vient sans doute d'un vieil instinct de survie. Si t'étais le dernier à être poursuivi par un ours, à part tenter de faire le mort pour que l'ours se désintéresse de toi, t'étais le premier à te faire manger. C'est sans doute comme ça qu'ils ont inventé la course à pied. En plus, comme les concepteurs de la course, quand ils l'ont inventée, se sont dit que ça serait quand même vraiment bizarre qu'il y ait plus de 9 mecs qui aient envie d'aller se crever le cul à courir pour rien - oui, parce que aux JO ils ont enlevé l'ours - ils n'ont fait que 9 couloirs pour les athlètes. Parce qu'ils sont obligés de courir en ligne, ils ne peuvent même pas zigzaguer pour tenter de feinter l'ours qui les poursuit. En même temps puisqu'il n'y a plus d'ours...Toujours est-il que, très bizarrement, il y a plein de gens qui ont envie de faire ça et que du coup, il faut faire plusieurs qualifications et courir plusieurs fois, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus que 8 mecs, pour pouvoir déterminer le champion-grand-survivant. Ce sport existe sur plusieurs distances. Pour échapper à l'ours, c'est 400m. Pour échapper au guépard, c'est 100m, parce que le guépard c'est une grosse feignasse, s'il voit qu'il arrive pas tout de suite à choper sa pitance, il repart se coucher. 

Dans le même genre, pour les nations insulaires, on a développé la natation pour échapper aux requins. C'est un peu le même principe, sauf qu'il faut nager. Dans l'idée, c'est bien. Sauf que si tu demandes à un mec de courir 100 m puis de nager 100 m, tu remarqueras que la nage est beaucoup moins efficace. Alors, en mer, pour échapper au requin, je comprends bien l'intérêt de nager le plus vite possible, mais dans une piscine...Ils auraient aussi vite fait de vider la piscine, les mecs iraient plus vite et en plus ils auraient pas besoin de se mouiller. Bien sûr, comme c'était pas suffisant de nous pondre un sport inutile, ils ont fait des variantes. On peut nager sur le ventre, sur le dos... On en voit certains qui font des grands gestes et des gros ploufs, on a l’impression qu'ils essaient de vider la piscine pour pouvoir ensuite se mettre à courir et aller plus vite. Ca s'appelle le papillon. Parce qu'il est bien connu que les papillons sont de très bons nageurs...

Toujours pour prolonger notre infatigable instinct de survie, il y a la gymnastique artistique. Là, plutôt que d'essayer bêtement de se barrer en courant ou en nageant, il s'agit d'échapper à la bête en prenant de la hauteur. C'est quand même beaucoup plus malin et beaucoup moins fatiguant. On apprend à franchir des obstacles, à tenir en équilibre sur des branches et même à sauter sur la branche au cas où la bête féroce qui nous pourchassait se mettrait à nous balancer des projectiles. Le cheval d'arçon, quand à lui, permet de s'entraîner à éviter les coups de pattes intempestifs d'une bête féroce, au cas où l'on n'aurait pas pu se percher assez haut pour être tout à fait en sécurité. Le sol, par contre, j'ai plus de mal à comprendre. Peut-être une tactique pour tenter d'intimider le prédateur. Ou alors c'est pour franchir d'éventuels obstacles pendant la fuite. C'est vachement bien pensé, la gymnastique.
Intégrant l'évolution de l'être humain qui implique généralement la vie en communauté, ils ont même inventé une variante à ce sport individuel : la gymnastique par équipe. Il s'agit, en gros, de montrer ses capacités de survie dans les diverses situations évoquées plus haut, mais en équipe. Mais pas question de s'entraider, on passe un par un. C'est donc un sport où l'on passe tout seul, où l'on a une note tout seul, mais on le fait en équipe. Juste, à la fin, ils additionnent les points...

Pour les plus courageux, il y a les sports où l'on décide que la meilleur défense, c'est l'attaque. Fini de tenter de fuir l'animal féroce en courant ou en grimpant à un arbre. On y va, on l'affronte. Au départ, c'était pour se protéger contre les loups. Mais comme on dit toujours que l'homme est un loup pour l'homme et que les loups, on a bien tenté de les inviter mais ils n'en ont rien à faire, des JO de Londres, on a décidé de le faire entre hommes. Ou entre femmes. On mélange pas les genres, s'il vous plaît, ça pourrait prêter à confusion.
D'abord, il y a la manière frontale. Le judo, par exemple. On met les gens en pyjama pour bien se rappeler qu'on peut très bien se faire attaquer au saut du lit et qu'il faut toujours être aux aguets. Le but, c'est de faire tomber l'autre par terre en lui faisant des croches pattes on en le faisant basculer par-dessus soi. Une fois qu'il est par terre, on a tranquillement le temps de se barrer en courant. Bon, en général, eux, il restent là. C'est un peu con, je trouve. C'est d'ailleurs ce que je reproche au sport. Pas assez de pluridisciplinaire. C'est pas parce qu'on a mis l'ours au tapis avec un beau kata-guruma qu'il ne risque pas de se relever pour nous bouffer. On a tout intérêt à partir en courant, où à grimper dans un arbre. Ca gagne du temps, le judo, c'est tout.

Après, il y a la lutte gréco-romaine. Bon. Je voudrais pas dire, mais le sport là, on sent qu'il est déjà plus fait pour les problèmes inter-humains. Parce qu'une partie de ce sport consiste à essayer de retourner l'adversaire au sol et ça, avec un ours, je vois pas bien l'intérêt. Par contre, avec un mec qui t'a piqué ton sandwich, ça a tout de suite beaucoup plus de sens. Alors là, je ne sais pas bien pourquoi, il nous ont mis les types en justaucorps. Ils passent un moment debout à tenter de se faire tomber : ça reprend la logique du judo même si les lutteurs ont plus tendance à essayer de se pousser vainement sans qu'on comprenne trop où ils veulent en venir. Limite on se demande s'ils se font pas un câlin. Ensuite, ils en mettent un à 4 pattes et l'autre doit le retourner pour récupérer son sandwich. Et là, celui du dessus se met à cheval sur celui du dessous et ça se frotte, ça gigote...Quand en plus on a les commentaires du mec de France télé qui dit "allez vas-y, plus fort, plus haut", on se demande sincèrement si on n'est pas devant le film du samedi soir de canal+ ... en plus, aux JO, ils ont même enlevé le sandwich.

Le seul truc, c'est qu'aux JO, il y a aussi tout un tas de sports qui ne servent à rien. Il n'y est ni question d'apprendre à gérer sa frustration ou d'apprendre à viser, ni de savoir échapper au prédateur. Ces sports là, c'est un vrai mystère. On se demande même comment on a pu les inventer...

affaire à suivre

dimanche 5 août 2012

Pull aux aiguilles que t'as l'impression que j'ai pas tricoté mais en fait c'est fait exprès

Dernier tricot, pour mon amie. D'après un modèle de mon magasin de laine préféré, donc plus de technique que de création. Ca m'a bien amusée, de faire exprès de rater des mailles pour faire les rayures de fil qui pendouillent.

Oui, j'ai une amie sans tête. C'est pas facile tous les jours.
Mais bon, au moins elle a des cheveux et un beau pull !
Merci pour ta photo :)
Pour faire ce pull :
- des kilomètres de fil "phil écolo" de chez fit-le-dard (10 pelotes)
- des litres de thé (principalement du darjeeling wu long et du wu-long aux fruits exotiques)
- tricoté en jouant à mass effect 1,2,3
- tricoté devant Game of Thrones, House saison 6 ...

samedi 4 août 2012

Il n'attache pas son chien avec des saucisses

C'est une expression. Personne ne me croit, mais c'est une expression, elle existe, elle est même dans le dictionnaire ! A saucisse. Oui, je cherche le mot saucisse dans le dictionnaire. Je fais aussi partie de ces personnes qui cherchent le mot "dictionnaire" dans le dictionnaire, pour voir si un petit malin n'aurait pas marqué "vous êtes ici". Malheureusement, ils n'ont pas assez d'humour, dans le petit Roger. Bref, la preuve que ça sert de chercher saucisse dans le dictionnaire, c'est qu'on y trouve des expressions comme "il n'attache pas son chien avec des saucisses".

Pour ceux qui n'auraient pas compris le sens de l'expression, c'est pas très compliqué. Il suffit de visualiser un peu le machin. Prends un chien. N'importe lequel, ton préféré. Par souci de compréhension, nous l'appellerons Kiki - parce que Médor c'est un peu désuet. tu dois t'en aller, ton terrain n'est pas clôturé et tu ne peux pas emmener Kiki à ton rendez-vous chez l'esthéticienne, ça ferait désordre. En plus, d'ici à ce que l’esthéticienne un peu myope te confonde avec Kiki et lui fasse le maillot...pauvre bête. Tu ne peux pas prendre le risque. Tu dois donc attacher Kiki. Avec quoi ? Une corde si c'est un petit Kiki, une chaînette s'il est plus gros -ou il mangera la corde. Si tu prends un chapelet de saucisses pour attacher Kiki, il y a de grandes chances pour qu'en sortant de ton rendez-vous, tu retrouves soit un Kiki souffrant d'indigestion de saucisses - s'il est petit - soit pas de Kiki du tout -s'il est plus gros. S'il ne t'a pas rejoint chez l'esthéticienne auquel cas tu risques de le retrouver sans poils sous les pattes.

Conclusion, si tu attaches ton chien avec des saucisses, tu es con. Oui. Ben manque de bol, l'expression ne veut pas dire ça. Creusons un peu plus. Si, un peu buté, tu continues à attacher Kiki avec des saucisses malgré les mésaventures de l'autre fois - tu te dis que bon, maintenant qu'il a été épilé à la cire ça lui a fait une leçon à ce chenapan - il y a de fortes chances pour que ton budget saucisses augmente considérablement. Et comme ce brave Kiki - tiens d'ailleurs c'est bizarre depuis que tu vas chez l'esthéticienne il a tendance à l'embonpoint - continue à manger consciencieusement chaque saucisse avec laquelle tu l'attaches, on peut dire que tu as vraiment de l'argent à jeter par les fenêtres, si tu ne cherches pas d'autre solution - t'ai-je parlé de la corde ? Non, pas pour te pendre, pour le chien.

Grâce à cette démonstration pratique, parfaitement utile, totalement rationnelle, tu auras compris que "il n'attache pas son chien avec des saucisses" veut tout simplement dire qu'il a des oursins dans les poches...Non, je ne vais pas te l'expliquer, celle-là, quand même ? Bon, c'est simple, tu vois tes poches, et bien imagine que tu veuilles prendre tes sous dedans et qu'à chaque fois [...]

La question, maintenant que tu as enrichi ta connaissance de notre fantastique langue française, ça va être de replacer cette expression en société, de manière tout à fait naturelle. J'ai bien pensé à quelques exemples, mais j'avoue que l'exercice est difficile...

- Oh làlà, Papa ne veut pas me donner d'argent de poche, il n'attache pas son chien avec des saucisses !
- La sécu va encore dérembourser des médicaments : elle n'attache pas son chien avec des saucisses !
- Oui, effectivement, on peut dire que je n'attache pas mon chien avec des saucisses mais j'ai un sens de l'organisation hors du commun...

Ca sonne bien, non ?

vendredi 3 août 2012

Le masque au chocolat (ou comment se sentir bien en ayant l'air ridicule)

Un jour, ma collègue m'a dit : " tu sais, Nomé - elle ne m'appelle pas Nomé mais on va dire que oui, pour la cohérence - il faut commencer à mettre de la crème anti-rides à 20 ans !". J'ai ri.

Mettre de la crème anti-rides super chère qui réduit les rides que je n'ai pas ? Aucun intérêt. Je le regretterai peut-être plus tard. Tant pis pour moi. Par contre, je me suis dit que prendre un peu soin de ma peau qui subit les agressions caractérisées d'un combo sympathique de poussière/sueur/pollution ne lui ferait pas de mal. Notez que la sueur, c'est quand je fais du sport ou que je travaille par 35°, n'allez pas imaginer que je sue du bout du nez comme un bœuf en plein rut.

J'utilise donc des trucs gommants et des machins hydratants, le tout super cher mais ça sent bon. Dans des petits pots très colorés. Je ne doute pas que je fais partie du coeur de cible des génies en marketing qui se sont dit "tiens, on va faire des produits pour les jeunes femmes qui pensent que ça sert à rien de mettre de la crème anti-rides mais que bon, il faut en prendre soin, de cette peau quand même on est pas des chiens et que oh mais il est beau cet emballage design avec des fruits dessus et que la couleur de la crème dans le pot on dirait de la glace et que même on a envie de la manger alors ben hop, je l'achète." Et hop, j'ai acheté. Ce n'est pas parce qu'on connaît les principes de base du marketing qu'on ne tombe pas en plein dans le panneau. Simplement, on le fait en son âme et conscience, c'est quand même beaucoup plus classe. 

Comme ça coûte cher et que je préfère utiliser mon budget loisirs dans des trucs hautement plus intéressants comme une pile de livres que je n'ai pas encore lus, je fais parfois mes soins cosmétiques moi même. Et comme, de toutes façons, je n'achète que des crèmes que j'ai envie de manger  - mais je ne les mange pas, j'ai trop peur des produits chimiques - autant les faire moi-même avec des trucs qui se mangent - et comme ça, si l'envie m'en prend, je pourrai les manger.

Le masque au chocolat, c'est sensé être un truc hydratant, tonifiant, anti-oxydant et plein de trucs en -ant. Et en plus, c'est facile à faire et ça sent bon. J'ai pris :

- 1 cuillère à soupe de cacao en poudre 100% cacao
- 2 carrés de chocolat noir
- 1 cuillère à soupe pas trop remplie d'huile d'olive
- de l'eau

J'ai fait fondre le cacao avec les carrés de chocolat et 1 peu d'eau au micro-ondes puis j'ai bien tout lissé avant d'ajouter l'huile et de re-touiller.
Je me suis débarbouillé la tronche puis j'ai passé 5 minutes la tête sous un torchon au-dessus d'un bol d'eau fumante : paraît que la vapeur ouvre les pores de la peau et que le masque n'en est que plus efficace.
Ensuite, j'ai mouillé mes mains, pris un peu de pâte au chocolat et m'en suis tartiné généreusement la figure, en évitant quand même le contour des yeux et la bouche. 
Ensuite, j'ai laissé poser une dizaine de minutes, le temps que ça sèche.
Ensuite, j'ai rincé à l'eau tiède.

Lassée de ne pas bronzer, j'ai enfin trouvé une technique
efficace. Ca fait naturel, non ?
Verdict : la pâte sent bon, c'est déjà un gros plus. Un peu chiant à étaler au départ mais avec les mains humides ça y va tout seul. M'installer confortablement - oui, les pieds en l'air contre le mur, pour moi, c'est confortable - dans le canapé en attendant que le machin sèche m'a permis de prendre un moment de détente, à peine gâché par les cris de rage de mon homme ne parvenant pas à passer une étape de son jeu vidéo. Pour le coup, je pense que la détente est simplement induite par le fait que ça fait du bien de s'arrêter un peu et de prendre du temps pour s'occuper de soi. C'est vraiment con qu'il faille se tartiner la figure de chocolat pour s'en apercevoir.
C'est un peu chiant à rincer aussi, mais bon, on y arrive. Au final, j'ai l'impression d'avoir la peau toute fraîche, un peu comme une fleur qui vient de prendre la rosée du matin, pour verser dans le cu-cul. Elle est aussi toute douce, et je trouve que j'ai bonne mine. 
En en plus, ça m'a coûté moins d'1€. 

Allez, le masque au chocolat, c'est testé et approuvé...Il va falloir que môssieur s'habitue à me voir traîner dans le salon avec des trucs bizarres sur le visage.


blog facile : me voilà

J'avais déjà commencé avec la cuisine. Bon. Petite justification intempestive. Y'a que les imbéciles qui changent pas d'avis, hein.

Pour les nouveaux lecteurs, un historique s'impose. Depuis que je sais bidouiller sur le web, disons depuis pfiou-là-là, ça nous rajeunit pas tout ça, allez, au bas mot 2002-2003, je faisais ma programmation moi-même. Après quelques errements dignes des pires programmeurs html, j'avais un beau site dynamique, tout la classe, avec une super base de donnée de la mort qui tue. Dans l'idée, ça m'amuse. On pourrait même dire que ce domaine là, c'est vaguement mon boulot, même si j'ai fini par me recycler dans l'affichage manuel de promos sur les boîtes de petits pois et autres haricots verts. Boulot qui me plaît, notons. Je le vends très mal simplement par peur qu'on me pique la place !

Bref. J'avais un beau site. Il tournait nickel. La base de données aussi. Mais voilà. Il avait un défaut. le pire défaut du monde. Celui d'être hébergé chez celui-qui-a-tout-compris. Celui-qui-a-tout-compris a eu l'idée très sensée d'interdire les spams sur les sites qu'il héberge. Bon, dans l'idée, c'est cool. Ce qui l'est moins, c'est la méthode :
Un beau jour d'été - je sais que c'était l'été parce qu'on était en juillet. a part ça il faisait genre 16° et il pleuvait des cordes, mais bon ce n'est pas le sujet du débat - je reçois un mail de celui-qui-a-tout-compris et qui me dit très aimablement "bon ben voilà, écoute euh, on t'a suspendu ton compte parce que y'avait du spam dessus. Alors t'inquiète, tu peux réactiver le compte en te connectant au site et puis bon tu nous vireras ton spam de merde hein parce que le spam c'est caca. PS. On a pris soin de vider une table de ta base de données pour t'aider". Là, déjà, je me dis, Ok, il font le truc sans m'avertir, la grande classe. En même temps, je ne suis qu'à moitié surprise. Je me connecte à mon compte, tente de trouver le lien me permettant de réactiver le machin. Il n'existe pas ! Pas grave, ce doit être un bug du site, on n'est plus à ça près, je me dis en attendant je vais voir ce qu'ils ont fait de ma base de données sql - le machin qui stocke en gros tout le contenu du site : articles, commentaires, etc - et là je tombe sur...rien. Le vide total. "on a pris soin de vider une table de ta base". C************** - non, il n'existe pas d'insulte commençant pas C aussi longue mais ce que j'ai pensé à ce moment là n'était pas français non plus. Ils n'ont pas vidé 1 table. Ils ont vidé mes 45 tables. La base de données entière, en somme. Des années de débilités et de déballage d'âneries fichues en l'air par un spam que j'avais oublié de supprimer de leur base. Bizarrement, j'ai décidé que réactiver mon compte ne servait à rien.

J'ai chialé. Ca peut te paraître con, ami lecteur, mais c'étaient des heures de travail. Je ne parle pas du design, qui est sagement sauvegardé dans le dossier "www" de mon logiciel permettant de programmer en PHP en local. Non, c'est pour le reste. Tout le reste. Mes articles sur l'intérêt du bonnet de bain et mes interrogations sur la présence d'une chaussure de sécu sur le bord de l'autoroute. J'ai très peu de copies. Quasiment aucune. C'était idiot de ma part, oui. Je voulais le faire. Comptais la faire cette p***** de copie. Championne de procrastination, je ne l'ai jamais faite.

Le bon point, c'est que je le laissais un peu à l'abandon ce site. Ne me convenait peut-être plus. C'est que j'ai une vie, maintenant. Mais il fallait que je fasse quelque chose. Le blog de cuisine ne me suffit pas. Alors voilà. Tout beau, tout neuf, et sans m'embêter à tout programmer parce que pour disparaître en un clic de souris c'est quand même malheureux, mon nouveau blog, tout nouveau tout beau. Tel le phénix, je renais de mes cendres - mes chevilles vont bien, merci, voyez plutôt la photo - pour t'offrir, cher lecteur, ce condensé de n'importe quoi qui devait te faire sourire, s'il ne te permet pas de te rouler par terre.