dimanche 30 septembre 2012

A défaut d'écrire à vos amis, écrivez à des gens que vous ne connaissez pas !

Grâce au Postcrossing, j'ai appris que Richelieu avait
été gouverneur d'Odessa...J'ai aussi appris où était Odessa.
Ca fait deux petites années maintenant que je fais du Postcrossing. Ami que j'ai déjà saoulé avec ça, tu risques de ne rien apprendre de nouveau dans ce post (ahah). Ami ou visiteur que je n'ai jamais saoulé avec ça, un peu de pub et peut-être une conversion à la clé, qui sait ?








Grâce au Postcrossing, je sais dire
chocolat et sucre en finois, et je sais
faire de super bonbons en chocolat
Le principe est simple : on envoie des cartes postales à des gens partout dans le monde et en retour on reçoit des cartes postales de partout dans le monde. Pour ça, il suffit de se créer un compte sur le site de Postcrossing et d'y renseigner son adresse - qui ne sera divulguée qu'aux membres qui doivent vous envoyer une carte. Une fois cette étape franchie et les interrogations du genre - mais et-ce bien sérieux de renseigner mon adresse comme ça et tout - passées, tu peux cliquer sur "envoyer une carte". Là, tu recevras une adresse de quelqu'un pris au hasard parmi les quelques 330000 membres et une ID. Tu choisis une carte, tu affranchis au bon tarif tu mets un petit mot si tu veux, tu n'oublies pas la fameuse ID et tu envoies. Quand le destinataire joyeux recevra ta carte, il s'empressera de l’enregistrer et tu recevras un petit message. A ce moment, ton adresse entrera dans la base de données des adresses pour recevoir une carte à ton tour. 
En toute logique : plus tu en envoies, plus tu en reçois.

Grâce au Postcrossing, je sais qu'il y a des gens encore plus
cinglés que moi en ce bas monde...
Ce que j'aime bien, dans le postcrossing, c'est qu'on part à la découverte d'autres cultures en ne sortant de chez soi que pour aller à la boîte aux lettres. On reçoit de très belles cartes, des messages tout gentils. On en apprend un peu sur telle ou telle culture. Moi, ça me met toujours de bonne humeur quand je reçois une carte postale et que la personne a pris le temps de me mettre un petit mot, même si c'est pour me raconter sa journée alors que je ne la connais pas. Et si en plus on m'explique un truc d'histoire alors là, je deviens dingue. 

Et puis, avoue que trouver ça dans
ta boîte aux lettres,
ça te ferait bien marrer, hein ?
Le seul frein, c'est que le site est en anglais. A vocation internationale, il fallait bien une langue qui l'était aussi. Tu peux néanmoins mentionner les langues que tu parles et les postcrosseurs auront le loisir de t'écrire dans la langue qu'ils veulent. Au moins 60% des cartes venant des pays slaves que je reçois sont écrites en français. Un français parfois un peu chaotique, mais ça fait toujours plaisir de voir que les gens font des efforts. Et pour ce qui est de l'anglais, il ne faut pas avoir peur. Il faut bien se dire que, mis à part les américains, anglais, australiens, les gens qui écrivent n'ont pas non plus l'anglais comme langue maternelle. Ils utilisent un vocabulaire assez simple et il faut bien avouer qu'il est rare de recevoir une dissertation en trois page sur les nanotechnologies ou la vie secrète de Proust. En gros, ton anglais scolaire basique ne doit pas t'effrayer, ça n'est pas vraiment un problème !

Allez, postcrosse, et plus vite que ça ! Sinon, à défaut, tu peux déjà aller voir ma collection de cartes postales


vendredi 28 septembre 2012

Bonnet homme

Encore un grand merci à Mme Casserole...
Bonnet pour mon homme. Tricoté en fausses côtes anglaises, un point que je venais de découvrir et que trouve très joli, maintenant je le colle un peu partout. Puis bon, les vraies j'y comprends rien alors...

jeudi 27 septembre 2012

Oh mon chapeau_o_o_oooo

Merci à Mme la casserole qui a bien voulu poser pour la photo
Chapeau fait main, au crochet en mailles serrées. Tricoté volontairement plus serré pour donner de la rigidité. Le liseré rouge permet de resserrer un peu l'engin pour la tenue autour de la tête.

mercredi 26 septembre 2012

Robe-pull que personne me croit qu'elle tient chaud

Tu as l'honneur de voir, cher lecteur, mon premier vrai tricot aux aiguilles. Avant ça, je n'avais fait que des écharpes pour mes nounours (c'est te dire si ça remonte) et j'étais crochet addict.

mardi 25 septembre 2012

Le petit vieux du matin au supermarché

Avertissement : je vais te parler d’un truc que tu n’as probablement jamais remarqué si tu ne travailles pas en grande distribution ou si tu n’es pas toi-même le petit vieux susnommé. 

Je ne parle pas des troupeaux de vieux que l’on retrouve les samedis aux heures de pointe, qui s’arrêtent en plein milieu des allées avec leur chariot pour discuter avec la voisine – parce que sortir de chez soi et faire 2 mètres pour parler avec elle c’est quand même vachement moins rigolo que d’aller le faire au milieu d’un supermarché bondé. Nan, le troupeau de vieux, c’est une autre histoire. On arrive assez facilement à cerner leurs objectifs :
  1. Les vieux s’emmerdent alors ils vont faire les courses : ça semble assez plausible. Par un malheureux hasard, il se trouve que les vieux s’emmerdent tous en même temps, le samedi après-midi, parce qu’il n’y a rien à la télé et que les petits enfants ne viennent que le dimanche. C’est d’ailleurs pour ça que je milite activement pour que les épisodes de Derrick soient diffusés le samedi après-midi.
  2. Les vieux se sentent seuls alors ils veulent voir des gens. Comme ils savent que les gens normaux travaillent toute la semaine et n’ont que le samedi pour aller faire les courses, ils décident d’y aller pile en même temps pour pouvoir voir du monde. Eux ils ont tout leur temps, ils s’en foutent ils sont contents. Ils ne se rendent pas compte que nous on aimerait bien ne pas passer 2h dans le supermarché parce que bon, hein, c’est pas tout ça mais j’ai un jeu vidéo à finir.
  3. Ca fait cinquante ans qu’ils font les courses le samedi après-midi alors ils ne voient pas pourquoi il faudrait changer leurs habitudes quand bien même ils peuvent y aller pratiquement n’importe quand.
  4. Les vieux font ça pour se venger. Pendant des années, les vieux se sont retrouvés emmerdés le samedi après midi par des vieux – des vieux de leur époque, maintenant, nous, on appelle ça des souvenirs – et ils n’ont rien trouvé de mieux pour assouvir leur soif de vengeance que de le faire sur la pauvre génération suivante qui ne leur a pourtant rien fait, hein. Elle, à la même époque, elle ne demandait qu’à aller jouer au foot avec les copains : les courses, ça la gonflait aussi.
  5. Les vieux sont les vrais inventeurs du flash-mob. Ils se téléphonent un ou deux jours à l’avance pour se donner rendez-vous au milieu du supermarché du coin avec un caddie, leur signe de reconnaissance – non, je ne vois pas en quoi c’est complètement con d’avoir pour signe de reconnaissance un caddie de supermarché, c’est pas comme si 80% des gens qui y vont en prenaient un – afin de créer un effet de masse qui arrive d’un coup et se disperse rapidement. Sauf que, ben les vieux, ils marchent pas vite et ils parlent beaucoup alors le flash-mob, il a un peu de mal à se disperser.
Le troupeau de vieux, disais-je c’est donc un vrai fléau mais on parvient à les comprendre. Il est donc facile de créer des parades comme aller faire ses courses le soir après le boulot ou pendant la pause déjeuner. Par solidarité, on peut aussi appeler son papi ou sa mamie le samedi juste après le repas. Ca permettra aux victimes de nos propres ancêtres de leur échapper, sauf si les grands parents ont cédé à l’appel technologique du téléphone portable. Si les vieux ne sont même plus rétrogrades, on est vraiment foutus.

Mais celui qui m’intrigue, moi, c’est ce petit vieux qui est toujours là à 8h pétantes quand le magasin ouvre à 8h30, qui se précipite à l’ouverture, prend sa baguette et repart aussi sec avec son pain sous le bras dans sa voiture toujours garée à la même place – pas nécessairement la plus près – sur le parking. Il m’intrigue car on peut noter plusieurs paradoxes dans son attitude :
  1. Il ne fait chier personne. C’est quand même particulièrement bizarre pour un vieux. Parfois, si le magasin a le malheur d’ouvrir une minute en retard il va râler un peu. Mais il reviendra le lendemain.
  2. Depuis le temps qu’il vient là, il a probablement dû remarquer que le magasin ouvrait à 8h30 et pas 8h alors pourquoi s’obstine-t-il à arriver trente minutes en avance ? Aime-t-il observer les employés qui travaillent sur le parking avant l’ouverture parce que ça lui rappelle sa jeunesse ? Est-ce le seul moment de la journée où il peut fuir sa femme – elle croit que ça ouvre à 8h et trouve normal que ça lui prenne 40 minutes d’aller chercher le pain ? Ou bien espère-t-il secrètement qu’on finisse par lui dire qu’il peut aller chercher son pain avant, puisqu’il est là, et qu’enfin il pourra regarder en entier son émission télé qui commence à 8h25 ?
  3. Il a probablement une boulangerie près de chez lui, pourquoi prend-il sa voiture pour aller chercher son pain au supermarché ? D’accord il est sans doute moins cher mais les quelques centimes économisés sont dépensés dans l’essence pour y aller. Bon. Notre pain n’est pas mauvais, peut-être que c’est son pain préféré. Mais moi, je trouve quand même ça bizarre.
L’habitude. Oui, probablement. Mais quand une habitude est con, n’y a-t-il pas un moment où l’on s’en rend compte et que l’on se décide à la changer ? Ou peut-être que notre petit vieux est en fait un agent secret qui planque des infos dans le coffre de sa voiture. Et pendant qu’il nous fait croire qu’il vient tranquillement acheter sa baguette de pain, il échange des informations ultra-sensibles avec un autre agent secret. C’est pour ça qu’il ne gare pas sa voiture juste devant le magasin. Comme ça, son contact ne se fait pas remarquer quand il récupère le plan d’attaque des terroristes que le vieux a infiltrés discrétos. En fait, le vieux, chaque jour en venant acheter son pain, il nous sauve d’un complot visant à faire exploser la tour Eiffel, le président ou toutes les fruitières du Jura où ils fabriquent le comté – de loin l’attaque la plus dangereuse.
C’est beau, ce dévouement. A la retraite, il a décidé de continuer à travailler en secret de tous pour nous sauver la mise. Peut-être même qu’il travaille à faire disparaître les flash-mobs de vieux du samedi après-midi. Qu’il va se débrouiller pour que les vaches laitières du Mont d’Or puissent brouter de la bonne herbe du pâturage toute l’année pour que nous puissions profiter de ce délicieux fromage toute l’année – encore que, je lui en demande peut-être trop, le coup de l’herbe toute l’année c’est plutôt un boulot pour Chuck Norris. Quoi qu’il en soit, la prochaine fois que je le verrai, ce vieux, je lui dirai merci.

dimanche 23 septembre 2012

Sport pour les nuls, brillez en société

Mon homme regarde parfois le sport à la télé. Parfois parce que, heureusement pour moi, il ne regarde pas le foot. Du coup, vu que c’est pratiquement le seul sport qui existe à la télé française, je suis plutôt tranquille. Mais il aime bien la formule 1. Bon. Pendant 2h, des voitures tournent en rond pour voir qui c’est qui va finir devant. Souvent, avec les nouvelles règles, c’est celui qui est parti devant. Mais il paraît qu’il y a du suspens. Mais le plus rigolo, ce sont les commentaires des mecs. On sent que souvent, les grands prix sont après le déjeuner. Qu’ils ont peut-être un peu trop bu pendant le repas. Parce que ce qu’ils racontent n’est pas toujours très cohérent. Mais le plus drôle, c’est qu’on peut presque prévoir à l’avance ce qu’ils vont dire. Parce que d’un grand prix à l’autre, ils disent toujours la même chose. Petit lexique :
  • Ah làlà, [insérer le nom du pilote ici], c’est un client ! En gros ça veut dire qu’il peut gagner la course.
  • Mais vous savez, [insérer le nom du pilote ici], il aime bien cette position de chasseur. En gros, le pilote n’est pas premier donc il doit « chasser » quelqu’un pour espérer le dépasser. Notons qu’il serait très handicapant pour un pilote de ne pas aimer cette position puisqu’il n’y a qu’un premier, alors qu’il y a potentiellement autant de chasseurs que d’autres concurrents. Enfin moi, je dis ça…L’avantage, c’est que du coup on peut le dire de n’importe quel pilote, ça permet d’animer les débats.
  • Raah mais [insérer le nom du pilote ici] ne va pas se laisser dépasser comme ça ! bon ben, encore un commentaire inutile, hein, le but du jeu c’est quand même de garder sa place, à défaut de faire mieux. On s’en doute que le pilote, en voyant un autre dans ses rétros, ne va pas d’un coup freiner et lancer des fleurs à celui de derrière.
  • Il est vite ! alors là, je t’avoue qu’il m’a fallu plusieurs écoutes et visionnages pour comprendre. Car, comme toute personne parlant correctement français, j’avais entendu « il évite ». Seulement, il n’y avait rien à éviter. Non, pour un commentateur de F1, il est vite, ça veut dire : il roule vite.
  • Ah mais vous allez voir, il va réagir ! le pilote de devant est en train de se faire rattraper, il va vite ré appuyer sur l’accélérateur, parce que jusque là il avait décidé de faire une petite pause, de se manger une glace ou de se nettoyer les oreilles.
  • Alors là nous avons [pilote1] en 1e, [pilote2] en 2e, [pilote3] en 3equand l’un des commentateurs commence à énumérer le classement, ça n’est pas pour résumer ce qui est sans cesse écrit en bas de l’écran aux analphabètes, c’est juste qu’il va lancer la pub.
  • Ah ben pendant la pub, vous avez loupé le très beau dépassement de [pilote1] sur [pilote2]. Variantes : vous avez loupé l’accident, vous avez loupé les ravitaillements…le commentateur de F1 prend un malin plaisir à te rappeler que lui, pendant que tu t’es farci les 3 pubs pour après-rasage, les 4 pubs pour des rasoirs, les 5 pubs pour des voitures et 1 spot pour de la nourriture pour chat qui s’est retrouvé là un peu par hasard, il a pu voir ce qui s’est passé dans la course. Et forcément, il s’est passé quelque chose pendant la pub. A croire qu’ils le font exprès.
Une fois que tu as ces quelques bases, le plus dur c’est de mettre les bons noms de pilotes aux bons moment. Tu maîtrises ça et hop ! Tu peux commenter une course de F1 les doigts dans le nez. Encore que, les doigts dans le nez, ça risque de gêner un peu ton élocution.

Mais le plus fort, c’est qu’une fois que tu as bien appris ces commentaires par cœur, tu peux les replacer devant quasiment n’importe quel sport à la télé ! Nous en avons fait l’expérience devant les JO. Oui, j'ai eu l'occasion de voir beaucoup de sport ces derniers temps, donc j'en parle. Il y aurait toute la journée des émissions sur les chatons je parlerais peut-être de chatons. Encore que. Parce que les chatons, c’est mignon, mais les chats, c’est vicieux. Je préfère les louveteaux, les chiots, les lionceaux, les tigreaux – tiens, il n’y a pas de mot pour dire « bébé tigre ? » - et tous les bébés animaux en « O ». Parce que les bébés animaux en « O », c’est beau. Bref. Passons sur ces gagateries totalement inutiles pour se pencher sur un sujet beaucoup plus intéressant qui te permettra, cher lecteur de briller en société. Tu peux donc apprendre par cœur les quelques phrases au-dessus et les remettre dans toutes les situations :
Au tennis :
  • Ah làlà, mais Federer, c’est un client !
  • Ah, mais vous allez voir, au 2e set, il va réagir !
Note que j’ai ajouté « au 2e set ». Il est important de mettre de ci de là quelques termes techniques pour éviter que les gens remarquent qu’on place les mêmes conneries à toutes les occasions. Oui, ça demande un minimum de connaissances. Il faut donner de sa personne, pour avoir l’air de s’y connaître sans s’intéresser. Pour les sports avec des balles, on peut ajouter « Elle est bonne ! » : la balle est bonne, elle est tombée où il faut dans les lignes du terrain. Suivant le ton, en disant cette simple phrase, soit tu te réjouiras pour le joueur qui vient de marquer soit tu contesteras la décision de l’arbitre qui dit que non, elle n’est pas bonne. Une seule phrase à retenir pour 2 situations, c’est quand même génial ! Il te faudra peut-être un peu d’entraînement pour savoir la placer mais ce n’est pas très difficile. Attention, cette phrase ne s’applique pas à la F1. A moins que tu ne parles de la dame qui tient le numéro de la voiture sur la grille de départ mais là, ce n’est pas du sport…

Mitaines XXL

Comme à ce rythme là il va bientôt falloir les ressortir...
un jour on m'a demandé si j'avais remarqué
qu'elles n'étaient pas de la même couleur...

le pire c'est que j'ai prévu de m'en tricoter d'autres pour cet hiver, mais avec le retard de tricot que j'ai, je ne sais pas si je vais y arriver...

mercredi 19 septembre 2012

Poème de supermarché


En caisse je fais la queue
       Quand je vois soudain
De nouvelles boîtes au milieu
       De mini raisins
Chewing-gums aux parfums fruit
       Et autres bonbons
Qu’en bout de caisse on a mis
       Pour achat brouillon.
Les boîtes sont oranges et roses
       Attirent le regard
Je tourne la tête vers la chose
       Et je pique un fard
La boîte goût "tutti frutti"
       Qui m’a attirée
Dessus, "Durex" est écrit
       Pas de quoi saliver !
Ou bien c’est une autre histoire
       Mais n’en parlons pas.
J’imagine le regard noir
       Du gentil papa
Quand son gosse voyant la boîte
       Dira "on en prend ?"
Et que papa, les mains moites
       Grogne "c’est pour les grands".

vendredi 14 septembre 2012

Jupe à main

non, il n'y a pas de
petite culotte sous la jupe...



Sac à main fait avec une jupe qui était à ma môman, une ceinture et des chutes de tissu...

comme toute fille qui se respecte, j'ai un sac qui ne contient que l'essentiel : crème pour les mains, paire de chaussettes, livre, clé USB ... Parfois, j'avoue, je me laisse aller à y ranger des accessoires parfaitement triviaux comme mes clés et mon portefeuille...On ne se refait pas.

samedi 8 septembre 2012

Gilet pour mister G

il a l'air sage, comme ça, mais c'est parce qu'il se fait chier
J'ai un peu modifié le modèle, le dos devait être uni et j'ai répété le même motif que devant.


vendredi 7 septembre 2012

labycube

celui là a quand-même pris plusieurs jours
de tournage de pouces en règles...

mercredi 5 septembre 2012

Nos amis les poils


Signe merveilleux que nous descendons du singe et non pas de l’arbre (quoi qu’on nous a sûrement balancés par terre à la merci des bêbêtes féroces à un moment ou un autre ...) nous avons des poils (et non pas des feuilles de vigne comme tend à vouloir nous le montrer la Bible).

Je veux bien croire que ça ait pu servir à nous tenir chaud à l’époque où nous en avions besoin. Mais James Blunt, qui a chanté You’re beautiful tout nu dans la neige pourra certainement vous affirmer que les 15 poils qui se battent en duel sur nos bras et jambes ne servent plus à rien. Mieux encore, vous avez souvent froid sous les bras, vous ? Vous allez me dire "ben non puisque j’ai des poils". Je reste intimement convaincue que notre corps n’a pas vraiment décidé de garder les poils aux endroits essentiels. Il devait être bourré, le jour où il a décidé ça. Ou alors il avait perdu un pari contre un singe.

Toujours est-il que, encore une inégalité, les poils, sur une femme c’est moche et sur un homme c’est viril. On pourrait résumer ça au fait que les poils c’est viril, donc, sur une femme, c’est moche. D’aucun tourneront cette phrase dans l’autre sens en disant que les poils c’est moche. Point. N’empêche que si un homme peut se balader "à poil" sans qu’on y trouve quelque chose à redire une fille qui ne se ballade pas sans-un-poil-qui-dépasse, ça fait négligé. Il existe donc une opposition entre les individus - masculins - à poils, et les individus - féminins - à peau.

Est-ce pour cela que l’ont dit toujours que les femmes sont à fleur de peau ? Si nous gardions nos poils, serions nous moins sensibles ? Je n’ai jamais essayé de me faire pousser la barbe pour tester cette théorie...Si c’est votre cas, venez témoigner.

Sans parler de barbe, revenons aux poils sous les bras. Je suis la première à trouver ça inesthétique. Mais si pour une femme, on va tout de suite dire "baaaah elle est mal rasée beuh c’est moche", pour un homme, on ne s’offusquera pas. Pour ma part, je trouve ça tout aussi laid (à cet endroit précis) pour un homme que pour une femme. Surtout que ça aide à retenir et développer les bonnes odeurs que notre transpiration génère.

Les dessous de bras, admettons, donc. Mais pourquoi, par exemple, les poils sur les bras ne dérangent pas alors que ceux des jambes, il faut leur déclarer la guerre ? Vous me direz, il y en a bien qui les teignent en blond pour les cacher, les poils de bras. Je n’ai pas ce problème : ils sont clairs. Mais ceux de mes jambes aussi...

Oui, aujourd’hui, c’est le jour de l’épilation...