samedi 29 décembre 2012

Encore un pull genre "c'est une robe" et puis en fait ben non

Le cata disait "robe". A vous de juger...
Tricoté en jersey endroit et côtes, d'après un modèle. Un de mes premiers tricots aux aiguilles.

vendredi 28 décembre 2012

Mentions légales à gogo

Nous sommes entourés de mentions légales. Entre celles qui apparaissent dès que l’on mentionne un alcool, les phrases dites très très vite sur les crédits par la dame à la radio à la fin de la pub pour la voiture, les quelques mentions « manger bouger » ultra hypocrites du genre « Oulàlà, McDo c’est bon. Pour votre santé évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé » et les fantastiques « photo non contractuelle » des catalogues, on ne sait plus où donner de la tête. Si l’on continue comme ça, bientôt, ils vont nous en mettre jusque dans les films.

J’imagine bien la scène de cinéma, avec un superbe plan sur un flic dépressif accoudé au comptoir qui ressasse les images de sa femme sauvagement assassinée par un tueur fou et malade mental. Le barman, qui le connaît bien – le flic dépressif connaît toujours bien le barman dans les films comme ça – s’approche de lui et le salue. Le flic lui jette un regard lourd de sens. Genre « je suis à bout, là, Gégé, sers-moi mon verre et laisse-moi tranquille » . Il n’a même pas besoin de parler, puisqu’ils se connaissent bien. Gégé sort de sa réserve spéciale son meilleur whisky, sert une double ration au flic, pose le verre devant lui, d’une main ferme mais qui se veut rassurante lui tapote l’épaule.
- Tu sais que je suis là, Eddy.
- Merci, Gégé.
- N’oublie pas que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.
Sur ce, Eddy engloutit le whisky, glisse un billet sur le comptoir et redemande la même chose. Puis il sort une clope, la met à la bouche. Gégé lui tend du feu.
- Avec la loi Evin, tu dois sortir fumer sur le trottoir.
- Merci, Gégé.
- Et n’oublie pas que fumer rend impuissant.
Alors Eddy se lève et sort du bar, sa clope au bec et son deuxième whisky en main. La serveuse s’accoude au comptoir et le regarde sortir, l’air triste.
- Il va pas bien, Eddy.
- Nan. Il vient d’apprendre que sa femme avait pris un crédit à la consommation à son nom ; TAEG annuel fixe de 20,04% avec un remboursement en 10 mensualités de 120,04€ pour un coût total du crédit de 200,40€, et dans son dos !
- Le pauvre. Et tu le laisses aller dehors avec cette pluie ? Il pourrait tomber malade et devoir prendre des antibiotiques ! Qui, soit dit en passant, ne sont pas automatiques.
- Tu sais, moi, j’applique la loi. Je le laisserais bien fumer ici mais fumer provoque le cancer.
Tout en parlant, Gégé s’est mis à couper des fruits. Quand Eddy revient à l’intérieur, Gégé lui tend un bol.
- Tiens, mon vieux. Faut manger 5 fruits et légumes par jour.
- T’as pas une aspirine plutôt ? J’ai la tête en vrac !
Gégé fouille dans son placard et tend l’aspirine.
- Attention, ceci est un médicament, respecte bien la posologie. Pour un enfant, tu dois utiliser une autre forme, ce dosage n’est pas adapté en dessous de 50 kg !
- Merci, Gégé.
Eddy avale l’aspirine, un troisième whisky puis les fruits. Il reste un moment au comptoir, jusqu’à ce que Gégé le foute gentiment à la porte, non sans lui avoir conseillé de souffler dans le ballon avant de prendre le volant puis, voyant les couleurs s’affoler, de lui appeler un taxi. Puis Eddy rentre seul chez lui et se couche.

Tu noteras, ami lecteur, que notre brave Eddy se contente de remercier son pote Gégé sans l’envoyer bouler avec toutes ses mentions légales. C’est parce que sinon ça alourdirait quand même vachement les dialogues – alors que là pas du tout – et ça donnerait une mauvaise image. Alors il dit merci pour le whisky sans noter la mention pour l’alcool, etc. Le fait est que ça casse un peu tout le scénario. Si Inès – la serveuse – n’avait pas entendu juste avant que fumer rend impuissant, elle serait peut-être allée essayer de consoler l’ami Eddy. Ami qui, s’il n’avait pas été fourré dans un taxi ne serait peut-être pas rentré directement chez lui. Il aurait pu lui arriver des tas d’aventures rocambolesques. A la place, il pionce. C’est sage, mais pas très palpitant. Les mentions légales, c’est la mort du scénario original.

Et le pire, ami lecteur, c’est qu’en commençant cet article sur les mentions légales, je voulais te parler de mon yaourt… Mais je trouve ça peu digeste, après le délire pseudo-cinématographique. Ca sera pour une prochaine fois, tiens.

mardi 25 décembre 2012

Boucles d'oreilles

C'est jour de fête ! Il faut se faire belle ! Alors pour toi ami lecteur, un petit échantillon de boucles d'oreilles faites maison. Bon en ce moment je n'en mets plus trop, des comme ça, mais ça reviendra.

clé de fa et clé de sol en pâte fimo.
tranches d'agate montées sur supports
avec de la résine époxy. très joli mais bien lourd...




















grappes en perles sur fil de fer.
petits bonshommes en feutrine et perles
enfilés sur du fil de fer.

capsules de bières percées et montées sur support
avec du fil de fer. Mister G m'a aidée : il a bu les bières.
et percé les trous, accessoirement.


dimanche 9 décembre 2012

Pull que t'as l'impression d'avoir un ours en peluche sur toi et son "snood" assorti

Très chiant à tricoter car c'est un fil élastique qui fait des bouboules. Pour compter les rangs, il faut avoir des yeux bioniques.

A part ça c'est doux, ça tient chaud...La classe, quoi.

samedi 1 décembre 2012

Pas de saison : top en bracelet brésilien

A mettre vraiment en plein été, quand il fait très très chaud...
Un jour par an en Lorraine quoi, faut pas passer à côté.
Ne me demande pas pourquoi, j'ai eu un jour l'idée fantastique de me faire un petit haut en bracelet brésilien. Ouais, ce truc qui prend déjà pas mal de temps quand c'est un bracelet. Imagine les longueurs de fil astronomiques et le paquet de nœuds à faire pour en arriver là. 

J'avais prévu de faire un dos identique et d'assembler les deux mais l'ampleur de la tâche une fois la première moitié finie m'en a dissuadée. Je me suis donc contentée de simples finitions au crochet et d'un laçage dans le dos.  Je ne sais pas si j'aurai l'occasion de le porter (pas dans les prochains mois en tous cas) mais je suis assez fière du résultat.
Non, ce n'est pas un engin de torture moderne...Quoi que.

Pour te donner une idée de la réalisation...Un bracelet brésilien a besoin d'être tendu pour que l'on puisse le nouer sans encombres. J'avais passé chaque fil sur une aiguille à tricoter elle-même coincée dans un tabouret retourné que je calais entre mes cuisses.

Une chose est sûre : on ne m'y reprendra plus !